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Les origines de la série Ileana

Comment est née la saga Ileana? D’une passion immodérée pour la fantasy? Pas du tout !

J’avoue même que c’est un genre que je n’aimais pas trop, je préférais nettement la science-fiction... Mais ma fille, 8 ans à l’époque, venait de lire le premier Harry Potter et avait trouvé ça "pas mal », sauf que le héros était un garçon et pas une fille! (féministe dès son plus jeune âge, ma cocotte :-))


J’ai donc décidé de lui écrire un livre sur-mesure, avec une héroïne féminine (« avec des pouvoirs », m’avait demandé ma miss). Bigre! La fille aux super-pouvoirs genre Marvel, très peu pour moi, je préfère le folklore « bien de chez nous". J’ai donc pensé à une fée. Mais voilà, les fées, avec leur campanule-chapeau sur la tête, je trouvais ça un peu cucul.

Il fallait que ma fée vive du trépidant, ait des problèmes !


Et mon esprit tordu s’est tout de suite dit: « et si on faisait vivre un drame à cette jeune demoiselle, celui de la déraciner et de l’envoyer vivre dans un monde pas du tout féérique, le nôtre? ». Pas que notre monde manque d’endroits féériques, vous en connaissez et moi aussi (par exemple certains coins de mon jardin ou de la forêt d’à côté), mais pour son histoire il fallait quelque chose de plus dur. Alors je l’ai envoyée au commissariat dès son arrivée (oh, ça n’a pas été très dur, avec un gentil policier qui lui a offert des gâteaux secs) puis hop, direction l’orphelinat, qui n’est pas l’endroit le plus top de la Terre.

Et voilà, chère fée, débrouille-toi avec ça!


Mais comme je ne suis pas si méchante, j’ai mis dans cet orphelinat des jumeaux vraiment sympas, rigolos et chamailleurs, qui, forcément, allaient devenir ses meilleurs amis et l’aider. Parce que bien sûr rentrer chez elle allait être très très problématique : j’ai inventé des portes qui ne fonctionnent que dans un sens, des portes qui ne marchent plus, des passages au fond de gouffres sous l’eau ou dans des tourbillons glacés, bref pas le Club Med. J’ai aussi imaginé que le Temps ne s’écoulait pas à la même vitesse dans le monde des humains et celui d’Ileana.


Et j’ai aussi ajouté aussi une poignée de très méchants qui ne font rien que l’embêter, la pauvre. Des méchants à l’orphelinat, parce que sinon ce ne serait pas marrant (d’ailleurs notre héroïne va tout de suite jouer au chat et à la souris avec le chef des méchants, ce qui est quand même plus intéressant que de faire des risettes au gentil jumeau)) et des méchants assez gratinés dans son pays, qui auront la vie dure et vont l’enquiquiner pendant plusieurs tomes. Parce que sans méchants et sans problèmes, pas d’histoire, comme je l’explique dans ma méthode « Écrire un roman, les trucs qui marchent »...


Pour faire contrepoids, j’ai inventé tout un tas de gens bien, autant du côté humain qu’à Edelynn, le monde d’Ileana, et je me suis bien amusée à leur trouver une personnalité.

Et après deux ans de cogitation ponctuelle et de rendez-vous avec divers spécialistes (commissaire, éducateur, astronome, archéologue), j’ai commencé à rédiger le premier tome. À ce moment-là, il était déjà clair que la série serait une trilogie: premier tome chez les humains, deuxième tome chez Ileana, troisième tome dans les deux mondes pour tout régler.


Mais les idées n’ont cessé d’affluer pendant des années, et je suis en train de mettre la dernière main au tome 11. Mais, promis, c’est le dernier !


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